Voilà un vieux rêve de la troupe qui devient réalité. La Cage aux Folles est ouverte!
Car il y a longtemps que les comédiens du TPR me demandaient de signer cette mise en scène, de relever cet énorme défi que représentait une réécriture du texte de Poiret et de concevoir une scénographie qui puisse permettre, dans l’étroitesse de la scène du Moulin Marcoux, de réaliser ce spectacle.
Ces quelques problèmes réglés, il fallait avoir le travail à abattre. Travail sur les tons de voix et sur les postures. Travail sur les numéros d’acteurs. Recherche de centaines d’accessoires et de chaussures aussis… dans des grandes tailles… de très grandes tailles et pointures. Recherche de perruques, bijoux, de boas, de brillants. De quoi virer fou!
Ils sont quatorze. Dix gars, trois filles, un chien! Et un seul désir, vous ouvrir la porte de la cage aux folles! Ils sont fous! Elles sont folles! Ils sont folles! Et cette folie, je vous la souhaite de tout coeur. C’est tellement bon de virer fou ou folle, de temps en temps!
” Je suis ce que je suis”
C’est ce message fondamentale que lance Albin Zaza au 2e acte de ”La Cage aux Folles” Parce qu’au-delà de la comédie, s’il ne reste qu’un seul message que La cage tente de faire passer, c’est que les êtres, sans égard à leurs choix de vie demeurent des humains, dans toute leur complexité, dans toutes leur merveilleuse complexité et l’amour des autres, reste le seul message vraiment important dans une société en mal d’amour.
Mais pour l’instant, laissons de côté la philosophie et entrons ensemble pour prendre un verre à ”La Cage aux Folles”.